L’entretien des plantes requiert des connaissances spécifiques. Nos végétaux peuvent éprouver des problèmes de santé, être attaqués par des parasites ou avoir besoin d’engrais pour bien pousser. Ils nécessitent également un terreau adapté, une température adéquate et une luminosité suffisante. Bien que ces besoins soient souvent abordés en jardinerie, un aspect reste souvent à la discrétion des jardiniers : l’arrosage ! De nombreux facteurs comme la taille du pot, le type de drainage ou la taille de la plante influencent le besoin en eau. Alors, comment déterminer quand il est temps de les arroser ?
Apprendre à évaluer les besoins en eau de vos plantes et à savoir quand les arroser n’est pas toujours instinctif. Certains jardiniers ont tendance à trop arroser, alors que d’autres (plus distraits) laissent la terre s’assécher. Grâce à ces astuces, vous saurez enfin si vos plantes réclament de l’eau !
1) S’informer sur les besoins en eau de chaque plante
Chaque plante a ses propres exigences en matière d’eau. Que ce soit au jardin, dans le potager ou à l’intérieur, il est essentiel de se renseigner avant de jardiner. Voici quelques exemples de fréquences d’arrosage pour certaines plantes courantes :
- Calathéa : tous les 5 à 10 jours
- Citronnier : tous les 5 à 10 jours
- Ficus : tous les 5 à 10 jours
- Figuier lyre : tous les 5 à 10 jours
- Orchidée : tous les 5 à 10 jours
- Palmier nain : tous les 5 à 10 jours
- Pépéromia : tous les 5 à 10 jours
- Philodendron : tous les 5 à 10 jours
- Plante araignée : tous les 5 à 10 jours
- Plantes grasses et aloe vera : tous les 10 à 15 jours
- Sansevieria : tous les 10 à 15 jours
- Spathiphyllum : tous les 5 à 10 jours
Rappelez-vous qu’en automne et en hiver, les plantes nécessitent généralement moins d’eau, car la terre s’assèche moins vite. C’est aussi la période de repos végétatif, donc n’hésitez pas à arroser moins fréquemment !
2) Evaluer le poids du pot

Un pot lourd signifie que la terre est bien imbibée d’eau. Vous pouvez donc utiliser ce critère sur tous les types de pots. Pour les plus lourds, inclinez-les légèrement. Idéalement, pesez le pot après l’arrosage pour en connaître le poids. Ensuite, vérifiez quelques jours après. Avec le temps, vous deviendrez plus familier avec les poids des pots et leur besoin en arrosage.
3) Observer la terre
Un simple coup d’œil dans le pot peut révéler beaucoup de choses sur vos plantes ! En général, un sol humide apparaît plus foncé qu’un sol sec (souvent marron clair). Pour les plantes qui aiment l’humidité, cet indice visuel peut être très utile. En revanche, pour celles qui n’ont pas besoin d’être trop arrosées, évitez de vous fier uniquement à cela. Si vous les arrosez dès que la terre semble claire, vous risquez de les noyer ! De plus, la terre peut paraître sèche en surface tout en étant humide en profondeur. Il est donc prudent de combiner cette observation avec un test tactile (voir ci-dessous).
4) Mettre les mains dans la terre
L’une des meilleures méthodes pour évaluer l’humidité du sol est d’enfoncer votre doigt dans la terre jusqu’à trois ou quatre centimètres. Veillez à ne pas abîmer les racines ! Cette technique vous aidera à mieux évaluer, car la surface peut paraître sèche alors que la terre en dessous est encore humide. Par contre, elle est moins efficace pour les grands pots. Utilisez-la donc principalement pour les plus petites plantes.
5) Interpréter les signaux de vos plantes

Récemment, nous avons partagé un guide pour comprendre les signaux des plantes et savoir quoi faire. Comme mentionné, certains signes de déshydratation peuvent être discernés chez les plantes d’intérieur. Par exemple, si elles manquent d’eau, vous pourriez remarquer des feuilles molles et flétries, qui peuvent à terme jaunir ou brunir. Les tiges peuvent aussi s’affaisser et les fleurs commencer à flétrir. En somme, vos plantes perdent de leur vigueur. Consacrez quelques minutes chaque jour à observer vos pots de fleurs pour rester vigilant. Et si vos plantes manifestent de la soif, n’attendez plus pour arroser !
6) Utiliser un bâton pour vérifier l’humidité du sol
Prenez un bâton de glace ou une baguette. Une brochette fera aussi l’affaire, tant qu’elle est propre et non traitée. Enfoncez le bâton dans le sol sur plusieurs centimètres (sans heurter les racines). Marquez le niveau de la terre avec un stylo pour savoir où vérifier. Après quelques minutes, retirez le bâton et vérifiez s’il y a des traces d’humidité. Une trace nette d’eau indique que la terre est hydratée. Répétez ce test après quelques jours. Une trace légère évoque un besoin d’arrosage. Dans ce cas, vous savez quoi faire !
7) Utiliser un capteur d’humidité pour estimer avec précision les besoins en eau

Les astuces dites de grand-mère sont souvent très efficaces. Cependant, si vous aimez les plantes et en avez de nombreuses, vérifier chaque pot peut devenir une tâche fastidieuse. Dans ce cas, pourquoi ne pas investir dans un hygromètre avec un bon capteur d’humidité ? Cela vous permettra de connaître avec précision l’humidité du sol. Rassurez-vous, cet outil est abordable et très simple à utiliser.