Les architectes d’intérieur les plus en vogue adoptent une nouvelle tendance : la « dirty kitchen », traduite par « cuisine sale ». Qu’est-ce exactement et est-ce une pratique à envisager ? Éclairage sur ce sujet !
Le terme peut surprendre, mais il s’agit d’un aménagement plein de qualités, qui gagne progressivement en popularité cette année dans le domaine de la cuisine : la « dirty kitchen » ou « cuisine sale ». Plébiscitée par les architectes les plus en vue et fortement prisée des célébrités et riches propriétaires, cette cuisine peut même augmenter considérablement la valeur de votre maison. Vous êtes tenté ? Voici tous les détails sur ce concept et comment l’adopter habilement.
Deux cuisines pour le prix d’une : la « dirty kitchen » ou « cuisine sale », nouvelle mode des fortunés
Récemment, une nouvelle tendance en design d’intérieur attire l’attention de beaucoup d’agents immobiliers : la « cuisine sale » ou « dirty kitchen ». Contrairement à ce que suggère son nom, cet agencement, très apprécié par les stars et les architectes, n’a rien de repoussant. Il s’agit simplement de l’installation d’une deuxième cuisine située discrètement derrière la cuisine principale.
Cette cuisine est conçue pour être dissimulée : c’est celle où l’on peut librement salir et encombrer sans souci. Cette tendance a probablement été amplifiée par la vague de minimalisme qui nous pousse à vouloir une cuisine parfaitement épurée, surtout si elle est ouverte. Mais soyons honnêtes : cet objectif est difficilement atteignable. La « cuisine sale » offre une réponse idéale pour ceux qui ont de l’espace : reléguer la préparation, le nettoyage et les tâches désordonnées à une cuisine cachée, tout en maintenant la cuisine principale impeccable, prête à impressionner et à accueillir des invités.
Dirty Kitchen : pourquoi les designers (et les stars) l’adorent
Nombre de célébrités possèdent ce type de cuisine depuis des années, où leurs chefs personnels travaillent souvent en coulisse. Récemment, la dirty kitchen attire aussi de plus en plus les architectes, qui l’intègrent dans chaque nouveau projet. Pourquoi ? Parce qu’elle permet de préserver l’esthétique impeccable qu’ils recherchent en cachant tout ce qui pourrait déplaire à un œil exigeant. Un autre atout cher aux designers : elle désencombre l’espace principal ! Cet espace caché permet d’y ranger tous les appareils électroménagers et d’y faire fonctionner un robot pâtissier sans craindre les éclaboussures.
Dans ces cuisines annexes, les considérations esthétiques sont moins primordiales. On peut y installer des équipements de pointe sans se soucier de leur apparence : évier profond, lave-vaisselle, four mural, congélateur, cave à vin, et une multitude d’appareils électroménagers… En somme, c’est l’aménagement parfait pour ceux qui aiment recevoir ainsi que pour les maniaques de la propreté !
+50 000 € sur la valeur de votre maison : les avantages insoupçonnés d’une « dirty kitchen »
Outre son côté pratique et esthétique, une « dirty kitchen » représente surtout un investissement financier avantageux ! Selon Tanya Smith-Shiflett de Unique Kitchens & Baths, interrogée par House Beautiful, concevoir et installer une cuisine sale coûte en moyenne entre 45 000 et 55 000 dollars (voire plus, selon les finitions et équipements choisis). Cependant, ce coût se révèle souvent rentable avec un retour sur investissement (ROI) conséquent, jusqu’à 80 %, ce qui augmente la valeur d’une maison de 40 000 euros ou plus.
Avant de se lancer dans cette tendance, il est essentiel de considérer certains facteurs, notamment l’espace disponible ainsi que la durée prévue de votre occupation de la maison où vous souhaitez ajouter une « dirty kitchen ». Si vous ne prévoyez pas de rester dans cette maison plus de cinq à dix ans, l’investissement peut ne pas valoir la peine, explique Laura McCroskey de McCroskey Interiors dans House Beautiful. Et si vous décidez de vous lancer, optimisez chaque centimètre carré de votre cuisine secondaire, quitte à recourir à un professionnel. Une bonne organisation est cruciale pour en maximiser le potentiel.