Pour les personnes souffrant d’allergie au pollen, l’arrivée des beaux jours peut aussi signifier le retour des symptômes du rhume des foins. L’exposition au pollen peut entraîner une rhinite allergique avec un nez bouché, des éternuements, une toux persistante ou même de l’asthme, ainsi que des démangeaisons dans la gorge, des yeux rouges et larmoyants, et dans certains cas, une conjonctivite. Cela peut compliquer la vie de ceux qui aiment jardiner, rendant difficile l’entretien de leur jardin et potager. Toutefois, il est possible de réduire les allergies en évitant certaines plantes.
En fait, certaines plantes sont plus allergènes que d’autres. Éviter de les semer peut aider les jardiniers à passage une meilleure saison. Des remèdes naturels peuvent aussi accompagner ces efforts pour minimiser les symptômes lors des pics de pollinisation.
Plantes à éviter en cas d’allergie au pollen
Abutilon
L’abutilon, aussi nommé « lanterne chinoise » ou « érable de salon », est un arbuste connu pour ses superbes fleurs colorées. Placé près d’une terrasse ou au milieu d’un jardin, il égaye les espaces verts. Cependant, son pollen est très allergisant, ce qui peut poser des problèmes à ceux qui souhaitent profiter de leur jardin sans désagréments.
Ambroisie
Cette plante, originaire d’Amérique du Nord, atteint son pic de pollinisation d’août à mi-septembre. Pour éviter de souffrir de ses effets très allergisants et envahissants, mieux vaut la reconnaître dans son jardin et supprimer les jeunes plants rapidement afin de contenir sa propagation.
Arbre à tapa
Le mûrier de Chine, aussi appelé arbre à tapa, est doté de feuilles ornementales et de fruits intrigants. Cependant, ce petit arbre originaire d’Asie est connu pour provoquer des réactions allergiques sévères au printemps à cause du pollen de ses fleurs mâles très allergisant.
Aulne
Le pollen très allergisant de l’aulne est responsable des allergies en début d’année, avec une floraison de février à mars en France. Par temps sec, les grains de pollen se dispersent rapidement dans l’air, accentuant les symptômes allergiques.
Bouleau
Le bouleau, dont le pollen est fortement allergisant, est un arbre redouté par les allergiques dès l’arrivée du printemps. Cet arbre ornemental, apprécié pour son écorce blanche élégante, provoque des réactions allergiques en France, particulièrement de mars à avril.
Chêne
Le chêne, très présent en France et robuste, peut néanmoins poser des problèmes aux allergiques pendant sa floraison. Le pollen de chêne est surtout problématique de mi-avril à mi-mai.
Charme
Le charme, utilisé pour les haies et les allées, bien que durable et volumineux, est très allergisant, notamment durant sa floraison d’avril à mai. Il peut causer des réactions croisées avec les pollens de bouleau, d’aulne et de noisetier.
Cyprès
Les cyprès, tels que le cyprès vert et bleu, dispersent leur pollen durant une grande partie de l’année, en particulier de janvier à juin, contribuant aux pics de pollinisation et aux allergies saisonnières.
Hêtre
Le hêtre possède un potentiel allergisant qui s’étend d’avril à mai.
Frêne
Le pollen de frêne, très allergisant et produit en grande quantité de mars à mai, coïncide avec celui du bouleau, augmentant ainsi les difficultés pour les allergiques. Il peut y avoir des réactions croisées avec le pollen d’olivier.
Marguerite
Les marguerites et pâquerettes, bien qu’évocatrices du printemps, sont très allergènes. Il vaut mieux éviter de trop les planter.
Mimosa
Le mimosa, même s’il évoque le printemps et la bonne humeur, n’est pas idéal pour un jardin hypoallergénique. Son pollen se disséminant principalement grâce aux insectes, reste néanmoins allergisant.
Noisetier
Le noisetier fleurit en février, libérant un pollen fortement allergisant de février à mars. Une floraison précoce, comme en 2023, peut aggraver les symptômes des personnes sensibles. Réfléchissez avant de cultiver des noisettes dans votre jardin.
Olivier
L’olivier, emblématique de la région méditerranéenne, libère son pollen dans le vent, causant de fortes allergies, et des réactions croisées avec le frêne. Cet arbre ornemental est par ailleurs coûteux.
Saule
Le pollen de saule, bien que bénéfique pour les non-allergiques, peut causer de fortes réactions allergiques entre mars et mai pour ceux sensibles à son pollen.
Tilleul
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